Reviews of this recording (borrowed)
Slobberer | Astoria, NY United States | 09/27/2007
(5 out of 5 stars)
"GIO BONAVENTURA VIVIANI
CAPRICCI ARMONICI
OPERA QUARTA
TAVOLA
1. Symphonia Seconda
2. Aria Sesta
3. Aria Quinta
4. Capriccio Terzo
5.Toccata Prima
6. Introduttione Terza
7. Aria Quarta - MP3: 1.257Kb 1.427Kb
8. Sonata Seconda
9. Sonata Prima, per Trombetta sola
10. Symphonia Cantabile
11. Capriccio Secondo
12. Aria Terza
13. Symphonia Prima
14. Aria Seconda
15. Introduttione Prima
16. Toccata Seconda
17. Sonata Seconda, per Trombetta sola
18. Sonata Prima
19. Capriccio Primo
20. Baletto
Arcana A 302© 2000
Composer of seven operas, five oratorios, another five opuses of miscellaneous works for voices, and many violin solos, Giovanni Buonaventura Viviani (Florence, 1638) was closely associated for much of his life with the court of Innsbruck, where for a time he served as Kapellmeister. His far-reaching activities also took him to Venice, Rome, Naples, Milan, Ca-labria, and finally Pistoia. Almost all the extant recordings of Viviani's op. 4 consist of excerpts featuring only one or both of two trumpet sonatas (Maurice André's is the best-known name among the several performers). However, the opus also includes some twenty exceedingly virtuosic works for violin and continuo, all published between 1676-78 in Venice and Rome under the elaborate title of Capricci Armonici da Chiesa, e da Camera, a Violino Solo, after which follow the names of some of the varied movements: "Sinfonie, Toccate, Sonate, Introduttioni, Allemande, Corente, Gagliarde, Sarabande, Gighe, Balletti, e Capricci, et [finally!] Sonate per tromba solo." The style of writing, as might be imagined from the many dance and instrumental titles, is extremely varied, frequently including multi-movement pieces, and sometimes (as in Sonata 10) even involving recitative. Though heard not quite complete in this recording, the technically demanding pieces, with continuo parts often supplementing the brilliance of the violin solos, show great individuality, as well as occasional moments of similarity with such contemporaries as Biber, Schmelzer and Corelli. The sensational playing of Gunar Letzbor is sparkling and full of affect, while that of his expert colleagues is perfectly in keeping with the high quality of the violinist. No less good, albeit making a smaller contribution, is trumpeter Andreas Lackner. The reproduction is absolutely first rate.
---IGOR KIPNIS
Review from DIAPASON - JANVER 2001 (in french)
GIO BONAVENTURA VIVIANI (1638-ca 1692)
Capricci armonici da chiesa e da camera a violino solo. Sonate per tromba sola.
Gunar Letzbor (violon), Andreas Lackner (trompette naturelle), Wolfgang Zerer (clavecin et orgue), Roberto Sensi (violone da gamba), Luciano Contint (archiluth), Katalin Sebella (basson).
Arcana A 302, distribution Musidisc (CD: 168 F). 1999.
TT : 1 h 19'. Notice quadrilingue.
TECHNIQUE : 8 - Image stéréo: 6. Définition 9. Timbres : 9. Dynamique : 8. Prise très proche.
Les instruments sont un peu grossis. DDD
Les albums consacrés à Viviani n'encombrent pas les rayons des discothèques. Sort injuste (que cet enregistrement vient heureusement conjurer) pour un musicien qui se révèle un repère important dans l'élaboration d'un nouveau langage instrurnental dont Corelli va fixer te style et les formes dans ses sonates et concertos grosses.
Viviani, au gré d'une carrière itinérante et largement européenne (à la cour des Habsbourg à Innsbruck), paraît avoir été un médiateur entre la leçon de virtuosité chère aux écoles antérieures (la vénitienne et, plus encore, la germano-autrichienne illustrée par Biber ou Schmeizer) et les schémas corelliens.
Ainsi, si son style annonce les modèles pré-classiques à venir dans les sonates (mais la Sonata seconda s'enfièvre ex. Abrupto),ses arias à variations, toccatas et suites avec premier mouvement libre gardent, dans leur alternance de passages mélodiques et agités, quelque chose de la straraganza. Et la Toccata prima est remarquable, à cet égard, qui se grise de traits éperdus, images d'une « folie » métrique qui se calme sur des tenues d'archet avant que le basson n'entre à son tour dans le mouvement d'une danse ludique. Je viens de parler de violons pour mieux dire tout ce que la muse inventive de Viviani lui doit. En tout cas, c'est bien là l'atout majeur d'une approche vitalisée par la palette d'effets et d'affects - du trait funambulesque à l'épanchement cantabile - dont Gunar Letzbor est prodigue, sur un superbe Sébastian Klotz du XVIIIe siècle. Tour à tour flamboyant, nostalgique, lyrique, son archet enchanté a toutes les tournures, si j'ose dire, du violon baroque. Reste que, bien évidemment, ce beau et chaleureux disque ne se réduit pas à la performance d'un seul artiste et que chaque intervenant - la trompette agile de Andréas Lackner, le violone da gamba de Roberto Sensi, le basson de Katalin Sebella, l'archiluth de Luciano Contint, l'orgue et le clavecin de Wotfgang Zerer - doit être associé au bonheur de l'interprétation. On souhaite aller plus loin avec les mêmes dans le réveil de Viviani.
* ROGER TELLART
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